Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de l'Eglise Evangélique Vie Chretienne
  • : Ce blog se veut être le miroir sur la toile de l'Eglise Evangélique Vie Chrétienne de Besançon. Sa mission est d'annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ.
  • Contact

Profil

  • Eglise Evangélique Vie Chrétienne
  •  Notre programme:
Mardi à 18h30: Enseignements, Jeudi à 18h30: Intercession et Dimanche à 11H30: Culte d'Adoration. Contact: Pasteur Emmanuel MOUYOKI, Tel: 0669536053, Mail: eglise.viechretienne@gmail.com
  • Notre programme: Mardi à 18h30: Enseignements, Jeudi à 18h30: Intercession et Dimanche à 11H30: Culte d'Adoration. Contact: Pasteur Emmanuel MOUYOKI, Tel: 0669536053, Mail: eglise.viechretienne@gmail.com

Texte Libre

Recherche

Archives

12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 14:36

 

 

Tes réactions de chaque instant révèlent si tu as la vie de Jésus,

ou si tu as seulement l'apparence de la vie

  

Vous avez certainement remarqué que dans le Nouveau Testament, les exigences du Seigneur

et ses commandements sont beaucoup plus grands que dans l'Ancien Testament. Le Seigneur

demande dans le Nouveau Testament infiniment plus que ce qu'Il demandait dans l'Ancien. C'est vrai

que dans l'Ancien, il y avait des lois et des ordonnances, et on n'était pas capable d'observer toutes ces

lois et ces ordonnances. Mais dans le Nouveau Testament en ce qui concerne les principes moraux, et

ce que le Seigneur demande d'un point de vue de qualité de vie et d'amour, c'est quelque chose

d'infiniment plus grand que ce qu'Il demandait dans l'Ancien Testament !

Si on ne comprend pas de quelle manière le Seigneur veut que nous répondions à ces

exigences et comment on doit les mettre en pratique, on risque soit de se décourager complètement,

soit de devenir très légaliste. On risque d'entrer et de faire entrer les autres dans un système qui ne va

pas marcher, pas plus que la loi ne marchait dans l'Ancien Testament, un système où il n'y aura que

l'apparence mais pas la réalité. Donc, je veux simplement rappeler et montrer l'importance de ne pas

se laisser aller à dévier de ce que le Seigneur veut faire, pour ne pas tomber dans le découragement,

ou tout laisser tomber parce que cela ne marche pas. Combien de Chrétiens je rencontre, qui me

disent : "Finalement, j'ai tout essayé mais cela ne marche pas !"

A partir d'un certain degré, les exigences du Seigneur sont tellement grandes qu'on laisse tout

tomber, ou bien on s'accommode d'exigences qui sont moins élevées, en disant qu'il ne faut quand

même pas mettre la barre trop haut, qu'il faut être réaliste, qu'il faut être humain, qu'il ne faut pas

empêcher les gens de vivre en leur mettant sur le dos des exigences qui seraient trop grandes.

Tout le sermon sur la montagne est très exigeant. Dans Matthieu 5, par exemple, au verset 38,

Jésus dit :

 

« Vous avez appris qu'il a été dit : OEil pour oeil, dent pour dent. Mais moi   (c'est un peu le

leitmotiv du Seigneur, il dit : Vous avez appris que dans le passé, vous devez faire cela, mais moi

aujourd'hui ...)

, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite,

présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui

encore ton manteau. Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui

te demande ; et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Vous avez appris qu'il a été

dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis,

bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui

vous maltraitent et qui vous persécutent afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les

cieux »

 

 

.

Il y a plusieurs manières de comprendre et de répondre aux commandements du Seigneur.

 

Elles sont toutes mauvaises, sauf une qui est la bonne. Il y a d'abord la manière humaine de répondre,

d'agir, parce que dans le monde si on te frappe sur une joue, en général, on réplique de la même

manière ou plus fort, enfin on essaie de faire valoir ses droits. Donc, dans le monde si on te touche

l'oeil, si on te frappe, si on essaie de te prendre ton manteau, si on te force à faire quelque chose, tu vas

réagir d'une manière charnelle, c'est-à-dire que la chair va défendre ses droits égoïstes et cela va faire

une dispute et ce sera la loi du plus fort. C'est celui qui sera le plus fort qui aura finalement gain de

cause. C'est la mauvaise manière de réagir pour un Chrétien ! Malheureusement, il y a encore des

Chrétiens qui réagissent comme cela : oeil pour oeil, dent pour dent. Ou bien qui, après un certain

temps de patience, finissent par réagir de cette manière en disant : "Ecoute, j'ai été bien bon d'être

patient jusque là, mais maintenant cela suffit, j'ai atteint la limite au-delà de laquelle je n'accepte plus

de réagir comme le Seigneur me le demande". On ne dit pas cela aussi clairement, mais en fait, ça

revient à cela. On ne veut plus, parce qu'on ne peut plus. On a atteint la limite.

Il y a aussi la manière moralisante ou religieuse de faire. On va comprendre ce que le Seigneur

demande. Ce sont les Chrétiens qui sont allés un peu plus loin, qui ont compris ce que le Seigneur

nous commande de faire. Jésus nous dit aussi :

« je vous laisse un commandement : Aimez-vous les

uns les autres comme moi je vous ai aimés »

 

 

. C'est un commandement. Alors, les Chrétiens qui lisent

cela comprennent quelle est la volonté du Seigneur, et ils acceptent cette volonté comme étant bonne.

Ils font de leur mieux pour s'imposer une règle de vie morale, religieuse. Dans leur vie, ils font tout

pour essayer de mettre en pratique une bonne morale, pour être des Chrétiens qui font plaisir au

Seigneur. Là c'est peine perdue aussi, parce que comme on le fait de manière morale, c'est-à-dire de

manière charnelle et religieuse, on entre dans un système religieux, où il n'y a plus que la façade. On

va être comme cela tant qu'on le peut devant les autres, ou tant qu'on arrive à se contrôler. Mais dans

les circonstances où l'on est plus libre, ou en privé où on n'est pas regardé par l'église ou par ceux de

l'extérieur, alors on se laisse aller, on dépasse les bornes imposées par le Seigneur. Comme on sait que

ce n'est pas bien, on le reconnaît en général, on demande pardon au Seigneur, et on prend des

résolutions mais on n'arrive pas à mettre en pratique vraiment ce que le Seigneur demande.

Ainsi on entre dans un système légaliste et religieux. Or ce n'est pas cela que le Seigneur veut

que nous mettions en pratique. Quand le Seigneur dit : "Si quelqu'un te frappe sur la joue droite,

présente-lui aussi l'autre", tu peux obéir à ce commandement de manière religieuse et tu sais que c'est

bon. Quelqu'un va te frapper sur la joue droite, tu vas te rappeler le commandement du Seigneur, et

puis aussitôt tu vas tendre l'autre. Tu vas te ramasser un bon coup sur l'autre joue. Si tu as bien intégré

le commandement du Seigneur comme une bonne morale, tu ne vas pas réagir. Si tu ramasses trois,

quatre, cinq claques en suivant, et que tu as une volonté assez forte, tu vas tenir le coup, mais tu vois

qu'il y a des limites que tu ne pourras pas dépasser.

Donc, ce n'est pas cela que veut le Seigneur, il ne veut pas qu'on soit ni comme le monde qui

réagit au quart de tour, ni comme des Chrétiens religieux, qui s'imposent une règle de vie morale et

qui arrivent plus ou moins à la mettre en pratique, mais qui n'arrivent pas à faire vraiment dans l'esprit

ce que le Seigneur veut que nous fassions, c'est-à-dire obéir de coeur à cent pour cent pour tout ce qu'il

nous demande.

Dieu avait dit :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »   (Lévitique 19:18). Et Jésus a

dit :

« Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi, mais moi,

je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous

haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent »

 

 

(Matthieu 5:43). Jésus a

aussi dit dans Jean 13 et 15 :

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »  . Ce n'est pas

aimer celui qui te fait du bien, c'est aimer ton ennemi qui te fait du mal, et l'aimer non pas de manière

légaliste, mais parce que l'amour est vraiment dans ton coeur. Tu ne te forces pas à le faire.

Un grand danger, c'est d'entrer dans un système qui serait légaliste pour soi-même, ou légaliste

pour les autres. Tu peut comprendre ce que le Seigneur veut dire et l'accepter, mais cela ne veut pas

dire que tu es capable dans la pratique de marcher pleinement par l'esprit. On a tous compris que le

Seigneur ne veut pas qu'on réagisse de manière charnelle ou de manière légaliste et religieuse, mais

 

   

 

qu'il veut qu'on réagisse de manière spirituelle, par l'Esprit du Seigneur. On l'a tous compris.

Maintenant, il ne faut pas seulement le comprendre, il faut le vivre dans la pratique. Il faut le vivre en

permanence, comme un flot permanent de la vie du Seigneur, qui doit s'écouler sans que nous fassions

des efforts permanents. Il faut arriver au point où la vie du Seigneur nous remplit tellement que tout ce

qu'il nous demande s'écoule naturellement de nous comme une vie abondante qui vient d'en haut, et

où il n'y a plus rien de commandé, de religieux, de légaliste, d'apparences, d'hypocrisies.

Et c'est là le grand risque : on a compris ce qu'il faut faire et on l'a compris non seulement par

l'intelligence, mais aussi spirituellement, mais on voit dans les petits détails de la vie que cela ne se

fait pas, alors on essaie de le cacher aux autres parce qu'on a l'impression de déchoir de notre piédestal

spirituel, de ne plus être au top niveau comme le Seigneur le voudrait et on n'aime pas cela. On

voudrait quand même que l'apparence soit très bonne ou alors on veut pousser les autres à réagir

parfaitement alors que soi-même, on en est encore loin. C'est vraiment important de comprendre et de

vivre ce que le Seigneur nous demande parce que c'est toute la vie chrétienne qui est là (relisez le

sermon sur la montagne). Il faut que dans nos relations de tous les jours, la vie du Seigneur soit

manifestée.

La bonne manière de mettre ces choses en pratique, c'est que la vie abondante que Dieu nous a

donnée en Christ se manifeste en nous et manifeste la vie de Jésus. Il faut donc avoir compris par

l'Esprit l'évangile, avoir compris par l'Esprit le message de la croix, avoir compris par l'Esprit ce que

le Seigneur nous a donné en Christ, une vie surnaturelle. Parce que tendre l'autre joue quand on te

frappe la droite, c'est surnaturel, faire deux milles alors qu'on vient de te forcer à en faire un, et le faire

de bon coeur, c'est quelque chose de surnaturel, c'est transcendant, ce n'est plus du tout du domaine de

la vie terrestre, et de la vie religieuse, c'est une vie qui vient d'en haut et que Dieu veut faire couler

dans nos vies.

Et il faut que cela devienne naturel. On n'a même pas à y réfléchir. Dès que tu commences à

réfléchir sur ce qui devrait être fait d'après le commandement du Seigneur, tu es déjà entré dans le

système légaliste et religieux.

De même, si on voit autour de nous des frères ou des soeurs qui ne marchent pas pleinement

par l'esprit, qui marchent encore dans la chair sous tel ou tel aspect ou si on a l'impression que ce

qu'ils disent ou ce qu'ils font est charnel, il faut faire très attention à ne pas faire pression sur eux, ce

qui les obligerait finalement à entrer dans le système religieux alors qu'ils ne sont pas du tout dans

l'esprit. Parce que nous on a compris ce qui était juste, on veut le leur faire savoir, mais d'une manière

telle qu'ils se sentent soumis à une pression dans le domaine spirituelle qui va, soit les refroidir et les

faire se retirer, soit les obliger à entrer dans quelque chose que naturellement, ils ne sont pas prêts à

faire, et dans tous les cas c'est mauvais.

Et ce que le Seigneur veut, c'est que nous arrivions tous au point où nous puissions nous

trouver un jour dans l'une ou l'autre de ces situations auxquelles il nous demande d'obéir, pour qu'on

puisse comprendre si effectivement, on se trouve dans le flot de l'Esprit, ou si on est encore dans une

position en partie religieuse et en partie spirituelle.

Donc, vous voyez l'importance des tribulations, des épreuves, et des souffrances que le

Seigneur permet, parce que c'est quand on est dans la situation concrète que l'on voit si on est

vraiment dans le flot de la vie de l'Esprit. On peut voir si on n'a pas vraiment intégré par la foi

l'enseignement, même si on l'a reçu avec une ouverture spirituelle, si on n'est pas capable par le Saint-

Esprit de le vivre d'une manière naturelle et sans effort, sans problème, avec vraiment la joie du coeur.

C'est quelque chose qui vient naturellement. On ne peut le savoir que lorsqu'on est dans la

situation. Avant d'être dans la situation, on peut dire : "D'accord, j'ai compris Seigneur !" Mais Dieu

va vouloir que cela se passe pour chacun de nous. Il connaît le point faible où on n'a pas intégré

vraiment son enseignement et sa Parole de manière spirituelle. Il va permettre d'une manière ou d'une

autre qu'on soit confronté au problème pratique, pour que dans cette situation-là, nous puissions savoir

 

   

 

clairement si on est dans la foi et dans la vie de l'Esprit ou si on est encore dans le légalisme religieux.

Et si dans l'épreuve la tension est trop forte, certains arrivent à dire : "Non, cette fois la barre

est trop haute, le Seigneur n'a pas voulu vraiment dire cela !" C'est là que l'échappatoire, les doctrines

humaines entrent. Parce que partout où les doctrines humaines ont remplacé la Parole de Dieu, c'était

que la Parole de Dieu n'avait pas été enseignée dans l'Esprit, ou pas reçue pleinement dans l'Esprit. Et

on s'est trouvé confronté à une épreuve pour laquelle on avait atteint la limite.

Il faudrait alors prier en disant : "Seigneur, il y a quelque chose qui ne va pas, non pas dans ta

Parole, mais quelque chose ne va pas dans la manière dont je la vis ou la comprends". Mais si on ne

peut pas obéir à ce que Dieu demande parce que cela coûte trop, on dit : "Dieu n'a pas vraiment voulu

dire pleinement cela ou alors il admet telle ou telle exception". Et on trouvera toujours dans la Parole

un verset qui va nous conforter dans cette position et qui va nous permettre de dire : "Dieu permet le

divorce", ou de sortir le verset de l'Ancien Testament, qui dit : "Si ta femme qui était infidèle revient à

toi, c'est une abomination de la reprendre parce que tu vas te souiller". Ces choses qui sont prises hors

de leur contexte, qui ne sont pas étudiées vraiment dans l'Esprit du Seigneur, vont fortifier ta position

pour te montrer que oui, tu peux trouver des exceptions dans la Parole de Dieu. Ces exceptions vont te

permettre d'accepter le principe général absolu que tu ne peux pas respecter. Mais elles vont te

permettre d'aller au-delà jusqu'à un certain point, puisque que tu vas trouver un certain nombre

d'exceptions qui te permettent de continuer.

Mais dans ton coeur, tu ne peux pas être pleinement dans la paix et dans la joie du Seigneur si,

quand tu es confronté à des commandements comme ceux-là, aussi absolus, où Dieu nous demande

tout, tu trouves quand même des justifications bibliques et des exceptions. Tu te construis une belle

doctrine qui te permet de tenir le coup religieusement parce que tu es dans une situation où tu te rends

compte que tu n'y arrives pas. Mais on n'est pas fait par le Seigneur pour vivre d'exceptions, et de

demi-mesures, on est fait pour vivre dans la nouvelle naissance, pour être parfait et pour manifester

pleinement la parfaite nature de Jésus.

Nous avons été créés pour des situations qui sont toujours surnaturelles. Dieu nous a créés

pour surmonter les impossibilités humaines. Par la foi dans la Parole de Dieu, nous permettrons à

l'Esprit du Seigneur de nous faire marcher sur l'eau en permanence. Et marcher sur l'eau, c'est aussi

tendre la joue gauche, mais tout à fait naturellement sans hésiter, sans histoire. C'est faire ce que le

Seigneur nous demande de faire par la vie de son Esprit.

« Aimez vos ennemis... soyez parfaits

comme votre Père céleste est parfait... soyez saints comme il est saint... »

 

 

Quand on voit l'exigence

absolue que cela représente d'être parfait comme notre Père céleste est parfait, d'être comme Jésus

notre modèle, on comprend qu'il faut un changement radical dans notre manière de vivre, de penser et

d'agir, un changement qui nous permet d'entrer pleinement dans le flot de la vie de l'Esprit. Quand on

se trouve dans des épreuves ou des situations extrêmes, si on ne vit pas par l'Esprit du Seigneur, on n'y

arrivera pas et ce sera un déshonneur permanent pour l'Eglise du Christ. On va trouver constamment

des versets de la Parole hors contexte qui nous présenteront des exceptions, par des manières

humaines d'interpréter des exigences si absolues.

Une jeune femme, par exemple, que son mari a quittée, et qui rencontre un chrétien spirituel,

et le pasteur qui lui dit : "Ecoute, ton mari infidèle est parti, refais ta vie avec ce Chrétien rempli du

Saint-Esprit, vous allez être bénis". Il faut vraiment que la vie du Seigneur se manifeste pour pouvoir

résister à cette pression et rester seule et dire : "Non ! Le Seigneur a parlé dans sa Parole, il

n'approuve pas le remariage ! Et moi, avec joie et du fond de mon coeur, avec un tressaillement

d'allégresse, j'entre dans la direction que le Seigneur me demande de prendre, sans ressentir aucune

pression, ni des uns, ni des autres, ni de Dieu, mais simplement parce que la vie du Seigneur me porte

dans cette direction". Si nous ne sommes pas dans cette vie-là, ce sera quelque chose de forcé !

Il y a des Chrétiens qui s'efforcent pendant un temps d'entrer dans cette exigence-là, mais par

un effort de volonté terrible, même avec un esprit de sacrifice. Les sacrifices religieux peuvent aller

 

très loin. Il y a des gens qui donnent leur vie, qui s'immolent par le feu, comme un sacrifice religieux.

Certains sont capables de se sacrifier pendant un temps mais en se sacrifiant ainsi, ils ne se rendent

pas compte du fardeau spirituel que cela mettait sur eux. Il se peut qu'une femme arrive à se sacrifier

comme cela, en disant : "Non, Dieu l'a dit, alors je vais le faire", et elle s'engage pendant des années et

peut-être même toute sa vie. Elle va rester seule, en se disant : " Je ne me remarierai pas, je ne referai

pas ma vie parce que Dieu l'a dit". Mais si elle ne le fait pas par la vie du Seigneur qui coule en elle,

cela va être un fardeau spirituel qui va peser sur elle pendant toute sa vie.

Parfois, ce sont les autres qui essayeront de mettre un fardeau sur elle, en lui disant : "Dieu a

dit que tu n'as pas le droit de te remarier !" Et elle va y arriver en se pliant à cette pression, mais pas

par la vie du Seigneur. Le Seigneur n'aime pas cela, et cela lui fait mal dans son coeur de voir ses

enfants s'engager dans cette direction, parce ce qu'il sait que c'est une direction extrêmement pénible.

La seule compensation que ces hommes ou ces femmes peuvent avoir dans cette situation,

c'est le sentiment qu'ils sont un peu des héros spirituels, qu'ils ont réussi quand même à s'engager dans

une voie sacrificielle et qu'ils ont vraiment mis leur vie sur l'autel. Ils se sont sacrifiés. Ils s'imaginent

qu'ils sont des héros de la foi. Mais en fait, c'est par leur propre force qu'ils ont fait tout cela, et cela

n'a aucune valeur devant Dieu. Cela peut avoir de la valeur aux yeux des autres, mais cela n'a pas

vraiment la valeur d'un témoignage glorieux, parce que la vie n'y est pas.

Quand tu contactes ces frères et ces soeurs-là, ils ne peuvent pas faire passer la vie du

Seigneur. La pleine joie, et la pleine paix n'y sont pas, même si dans leur comportement, ils

manifestent tous les signes extérieurs de l'obéissance aux commandements du Seigneur. Il n'y a pas la

pleine joie et la pleine paix. Cela ne donne pas la vie, cela donne la mort. Le Seigneur veut mettre à

mort en nous tout ce qui est charnel, religieux, humain, pour que la vie de son Esprit se manifeste. Il

le fait à la fois par l'enseignement de la Parole et l'action de l'Esprit dans les coeurs. C'est précieux

parce que cela nous permet de comprendre les réalités spirituelles, par l'Esprit du Seigneur et par sa

Parole, mais ensuite, pour voir si on l'a bien intégré, on va être placé dans la situation où cela va se

produire.

Ce sera particulier à chacun, parce que Dieu connaît les limites de chacun, ou les attachements

de chacun, ou les points faibles de chacun. Je ne dis pas cela pour vous mettre dans la crainte et pour

que vous pensiez : "Qu'est-ce qui va me tomber sur la tête ?" Non ! Le Seigneur va agir comme un

bon Père céleste, c'est-à-dire qu'il va te donner une révélation dans ton coeur de la Parole du Seigneur,

de la Croix, pour que tu sois prêt, et le Seigneur te teste simplement pour te faire vivre ces choses par

sa vie en toi, et en les vivant avec la vie de l'Esprit, tu es dans une joie vraiment parfaite.

Je ne dis pas que cela ne coûte rien, au contraire cela coûte. Quelquefois, le Seigneur peut te

demander tout, même ta propre vie comme il l'a demandé aux martyrs. Il l'a demandé à des martyrs

qui avaient une vie de famille, des enfants, un ministère dans l'église. Il a pris ces hommes et ces

femmes, Il leur a demandé d'être martyrs, d'être livrés aux cirques romains, aux bêtes féroces, aux

bourreaux, et les martyrs qui étaient vraiment dans la vie de l'Esprit, qui ont reçu à ce moment-là, la

vie du Seigneur pour vivre ces choses dans la vie de l'Esprit, y sont allés en chantant, vraiment du

fond du coeur, pas comme un exercice religieux parce qu'il fallait chanter, parce qu'on était martyr.

C'était quelque chose qui coulait naturellement de leur vie, et dans les plus grandes souffrances ils ont

été dans la joie de l'Esprit.

C'est quelque chose de surnaturel, mais je suis sûr que s'ils ont pu faire cela, c'est que déjà

dans leur coeur, auparavant, il s'était passé quelque chose de profond. Déjà, ils avaient tout donné au

Seigneur, ils étaient prêts, ils avaient reçu la vie de Jésus, ils avaient reçu la révélation qu'il fallait tout

donner au Seigneur, et ils étaient prêts à le faire si le Seigneur le leur demandait.

Dieu n'a pas demandé à tout le monde de mourir en martyr. Quand on amène un martyr au

supplice, il le sait, il l'a accepté dans son coeur, c'est fait dans son coeur et il y va joyeusement parce

qu'il a été détaché de tout, qu'il a accepté de perdre sa vie. Il l'a prouvé, en allant joyeusement au

 

martyre. Il va glorifier Dieu à la fois dans sa mort ou dans sa vie. S'il meurt, c'est pour la gloire de

Dieu. S'il vit, c'est pour la gloire de Dieu. C'est la vie qu'il va répandre.

Mais le Seigneur voudrait que l'on fasse ces choses en permanence dans notre vie de tous les

jours. Parce que recevoir une claque, c'est déjà un début de martyre. Si on te prend ta belle chemise à

laquelle tu tiens tant, on te dépouille de quelque chose dont tu es très proche et la vie du Seigneur qui

est en toi te dit : "Mais donne aussi ton beau manteau". Ou bien ton ennemi arrive, ton pire ennemi, eh

bien il n'y aura pas la moindre tension dans ton coeur, si vraiment la mort de la Croix est passée par-là.

La vie de Jésus s'écoule par un amour qui sort du fond du coeur et qui se déverse sur lui sans aucune

retenue, sans aucun effort, quelque chose qui coule.

Pour en arriver là, le Seigneur sait exactement où nous nous trouvons les uns ou les autres. Il

n'y a que Lui qui peut vraiment le savoir. Nous pouvons avoir une certaine révélation, mais je crois

que nous devons en permanence demander au Seigneur de nous révéler où nous en sommes. Ne

négligeons pas de prier en disant : "Seigneur, toi tu vois où j'en suis. Révèle-moi en permanence où

j'en suis". Et je crois que le Seigneur le fait dans toutes les épreuves que nous pouvons traverser

personnellement. Dans la manière dont nous réagissons, il veut nous montrer où nous en sommes.

La mort de la Croix va nous amener à accepter avec joie les choses qui peuvent arriver dans

notre vie, quelles qu'elles soient. Et je peux dire : "Seigneur, c'est ta volonté que je t'ai demandée, c'est

ta volonté qui va s'accomplir, quelles que soient les souffrances que je peux connaître maintenant.

Quels que soient les problèmes et les difficultés que je peux avoir maintenant, qui sont très grands et

qui font pleurer, Seigneur, dans le fond de mon coeur, tu dois voir que la joie de ton Esprit est là. La

joie de ton Esprit m'amène avec foi et confiance à m'avancer dans ta solution à toi. Et ta solution, c'est

que je sois rempli de ton amour, de ta joie, et de ta paix et que cela déborde parce que je sais que je

suis dans ton plan."

On ne peut pas comprendre cela intellectuellement. Tu peux à la fois souffrir intensément

parce que Dieu est en train de prendre tout, et en même temps éprouver une joie intense, spirituelle,

parce que tu sais que tu es dans le plan de Dieu et que Dieu ne t'abandonnera pas et que tu es en train

de faire un travail dans ta vie, et les deux, la souffrance et la joie, peuvent coexister parfaitement.

C'est sûr et certain. Et comme c'est la joie du Seigneur qui est la plus forte, même si tu es en train de

pleurer toutes les larmes de ton corps, tu vas encore par la vie du Seigneur qui est en toi être capable

de manifester la joie du Christ.

Je suis sûr que pour le Seigneur Jésus sur la croix, ce n'était pas quelque chose de facile. Il a

souffert intensément. On ne peut pas imaginer ou penser comment il a souffert sur la croix, mais il

était capable de prier pour ses ennemis.

Dans Hébreux 12:2 il est dit :

« ...en vue de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix,

méprisé l'ignominie ... »

 

 

, Jésus a accepté tout cela. Il a pu dire au brigand à côté de lui :

« Aujourd'hui même, tu seras avec moi dans le paradis »

 

 

(Luc 23:43). Jésus vivait intensément sa

souffrance présente parce qu'il ne pouvait faire autrement, cela faisait partie du programme du Père

pour lui. Il en pleurait. Il criait. C'est avec cris et larmes qu'il a pleuré à Gethsémané et il a souffert

intensément comme personne n'a souffert. En même temps, il y avait la joie de l'Esprit qui était là

pour lui montrer qu'il était dans le plan du Père, que Dieu était en train, par lui, de sauver l'humanité et

que le paradis, le ciel, le règne lui étaient réservés et que des millions d'hommes allaient être sauvés

par son sacrifice.

C'est cet Esprit que le Seigneur veut mettre en nous, quand il nous demande de renoncer à

tout, d'accepter la mort de la croix, la mort à nos désirs personnels. Nous acceptons le plan de Dieu,

en vue de la joie qui nous est réservée de pouvoir vivre la vie de l'Esprit, de pouvoir vivre le sermon

sur la montagne, de pouvoir vivre la perfection de Jésus, de pouvoir laisser Jésus s'exprimer au travers

de nous, sans retenue, comme il le voudrait et d'une manière parfaite. Vous comprenez que ces choseslà

n'ont pas de prix !

 

La seule chose qui peut nous bloquer et nous empêcher d'arriver au bout, qui peut nous faire

accepter les compromis et les limites que les hommes imposent par leur doctrine à la vie du Seigneur,

la seule chose qui peut le faire, c'est si dans notre coeur, nous ne sommes pas disposés à aller jusqu'au

bout avec Jésus, à renoncer à tout, à renoncer à notre propre vie.

Nous devons être prêts à lui dire : "Seigneur, je t'ai donné toute ma vie. Fais-en ce que tu veux.

Va au bout de ton plan pour moi. Je t'aime, et je veux te laisser faire jusqu'au bout. Seigneur, fais

comme tu veux". A partir de là, tu sais que tout concourt à ton bien. Tout ne peut concourir à ton bien

que quand tu aimes Dieu de cet amour-là. Tu as compris par la révélation du Saint-Esprit à quel point

l'amour de Dieu a été répandu sur toi et pour toi par Christ.

Et alors tu peux dire : "Seigneur tu m'as fait comprendre ton amour merveilleux en donnant ta

vie pour moi. Mais Seigneur, maintenant moi, dans mon coeur, je n'ai qu'un désir c'est de t'aimer. Je

t'aime et je veux que tu fasses dans ma vie toute ta volonté. Tout ! Quel que soit le prix à payer, même

s'il faut renoncer à des choses auxquelles je peux être encore attaché, même s'il faut renoncer à ma vie

propre, ou à toute sorte de choses qui peuvent m'être chères, à ma vie personnelle, au point que si je

restais attaché à cela, cela me priverait de ta vie, alors Seigneur, non ! Je veux que ta vie se manifeste,

que je puisse entrer dans ce sermon sur la montagne, naturellement, comme voguant sur les vagues de

l'Esprit, faisant les choses que tu me demandes de faire par ta vie qui coule en moi, sans aucune

hypocrisie, sans répondre aux pressions des autres, ni exercer aucune pression sur les autres". Alors

là, c'est vraiment le paradis dans l'église, c'est formidable.

Dans tous les actes quotidiens de notre vie, qu'ils soient petits, qu'ils soient grands, le Seigneur

va permettre que l'on soit placé dans des épreuves où il va nous demander quelque chose qui nous

coûte. Pour certains, cela va être leur propre vie, pour d'autres cela va être des situations difficiles

parce que cela va entraîner des implications d'argent, par exemple, ou de terres, ou de biens, auxquels

le Seigneur voit que l'on est attaché, qu'on est attaché au point où cela risque d'être un blocage

spirituel. Et comme le Seigneur le voit, il ne va pas nous laisser dans cette situation. Il va commencer

par nous parler pour que sa Parole pénètre dans notre coeur, et qu'au fond de notre coeur, on y renonce.

Mais même quand on y a renoncé, il se peut qu'on soit effectivement testé, comme Abraham

l'a été pour son fils Isaac. Mais veillons à ne pas faire pression sur les autres pour les faire entrer dans

un renoncement, un abandon, où ils ne sont pas prêts à entrer. Veillons aussi à ne pas faire pression

sur nous-mêmes pour s'obliger soi-même à avoir une apparence spirituelle alors qu'en fait, ce n'est pas

réglé dans le fond du coeur. Il faut éviter à tout prix ce genre de chose. Je préfère des Chrétiens qui

dans la pratique se trompent dans tel ou tel domaine, plutôt que des Chrétiens qui se forcent à avoir

une apparence extérieure spirituelle parce qu'ils ont compris certaines choses, mais qui en fait n'ont

pas la vraie vie profonde.

Mais la chose que nous devons préférer le plus, c'est évidemment, une oeuvre parfaite de Dieu

dans nos coeurs. Amen. Alléluia.

Seigneur ma prière, c'est que ta vie, ta joie, ta paix parfaite, puissent toujours remplir nos

coeurs, nous remplir à déborder pour nous transporter comme un fleuve puissant dans tout ce que ta

Parole nous demande. Que ce soit comme un fleuve de vie qui coule en nous et au travers de nous et

qui nous permette d'entrer naturellement dans tes plans parfaits, dans ta Parole parfaite. Qu'il n'y ait

rien de religieux ou de légaliste en nous, mais que ce soit vraiment quelque chose de naturel. Permetsnous

aussi, Père, de ne jamais faire pression ni sur nous-mêmes, ni sur les autres. Donne-nous de ne

jamais critiquer ceux qui marchent encore dans la chair, Seigneur, mais que nous puissions les aider à

entrer dans ce flot de vie, Père Saint, au nom de Jésus. Amen.

 

Source: source de vie

 

 

Partager cet article
Repost0
7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 13:16

Elie a fait tant de miracles....!
Elie fut enlevé au ciel sans connaître la mort ! Quel homme de Dieu exceptionnel !
Et pourtant Jacques 5 /17 affirme qu'Elie était un homme de la même nature que nous !

L'Ecriture ne cache pas les faiblesses des hommes de Dieu.
Si Elie a fait tous ces miracles exceptionnels, c'est par l'Esprit de Dieu.
Son disciple Elisée l'a bien compris, car il a demandé à Elie avant son départ pour la gloire non de lui ressembler mais une double portion de son esprit.
Nous sommes étonnés de voir Elie fuir seul dans le désert devant la menace d'une femme, de Jézabel.
Elie vient de faire descendre le feu du ciel, il était seul face à 400 faux prophètes de Baal, et il ne les craint pas. Le peuple est avec lui, car les hommes saisissent les faux prophètes et les tuent.

Une solitude voulue par Elie.
Quand la reine Jézabel le menace en envoyer un messager vers lui… Il tremble et il s'enfuit dans le désert. Il se retrouve seul sous un genêt en plein désert, à une journée de marche de la première ville 1 Rois 19/4.

Première leçon, s'il est seul, c'est qu'il l'a bien voulu, c'est lui seul le responsable de cette solitude. Et quand Elie va se retrouver seul devant Dieu, l'Eternel va lui apprendre qu'il y a en Israël, 7.000 hommes qui sont comme lui, des adorateurs de Dieu, refusant de se soumettre au culte de Baal.
La leçon que Dieu veut nous laisser, dans notre nature humaine, comme Elie, nous fuyons la communion fraternelle pour toutes sortes de raisons non valables, et ensuite, nous nous retrouvons dans un désert de solitude.

A qui la faute dans ce cas ?

Cherchons la communion fraternelle qui fait du bien, bien sûr, personne n'est parfait, c'est pourquoi nous sommes exhortés souvent à nous supporter les uns les autres.

Que regardons-nous ?

Pourquoi Elie a fui ?

Elie, voyant cela, se leva et s'en alla pour sauver sa vie…1 Rois 19/3
Elie a oublié la puissance de Dieu manifestée, le feu qui descend du ciel suite à sa prière, la pluie abondante suite à sa prière. Il a regardé dans la mauvaise direction, et il n'a vu que la méchante reine Jézabel en train de le menacer.
David dans un psaume, dit : Mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits !
Nous avons, dans notre nature humaine, une fâcheuse tendance à oublier les bienfaits de Dieu, mais à nous souvenir de toutes les mauvaises expériences. Elie a si vite oublié les glorieuses manifestations du Tout Puissant, pour ne voir que les menaces de Jézabel.
Nous sommes bien de la même nature qu'Elie !

Pas meilleur que mes pères.
Elie fait un aveu qui est une vraie confession quand il dit: car je ne suis pas meilleur que mes pères ! 1 Rois 19/5
Jusqu'à ce moment Elie se croyait meilleur que les autres. Dieu s'est servi de lui, il a été un instrument entre les mains de Dieu. Ce n'est pas par son pouvoir, qu'il a fait tous ces miracles mais par l'Esprit qui habitait en lui. Mais il a cru que c'est parce qu'il était meilleur que les autres que Dieu se servait de lui.
Quel danger que de tirer une gloire personnel des bienfaits que Dieu nous accorde.
C'est un danger qui nous guette tous, c'est un fruit de notre chair : nous croire meilleurs que les autres. Que le Seigneur nous accorde la grâce de rester humble !

L'Eternel a permis qu'Elisée passe par ce moment difficile pour le ramener à la réalité divine.
Dieu permet certaines de nos épreuves pour nous ramener à l'humilité, car l'orgueil nous menace tous.

Voilà la situation et l'état de cœur d'un homme de la même nature que nous.
Comment Dieu agit avec une telle personne dans une telle situation. Dieu est le même pour tous.

Comment Dieu agit avec de tels hommes.

Si nous rencontrons une telle personne dans une telle situation, nous avons dit de lui faire des reproches: Tu n'as pas honte ! Quel triste chrétien tu es ! Allez, lève-toi et bouge !

Que fait Dieu ?

Il lui envoie un ange avec un gâteau et de l'eau fraîche. Et la seule chose qu'il lui dit : Lève-toi et mange ! 1 Rois 19 /5
Pouvait-il entendre une meilleure parole, là dans le désert? Bien sûr, il mangea et but.
Et surprise, il se recoucha et l'ange le laissa faire.
D'où venait ce gâteau ? Qui l'avait préparé spécialement pour Elie ?
C'était bien sûr, le meilleur des gâteaux ! Il venait directement du ciel. Que c'est bon a du se dire Elie ! Mais vous avez vu, pas de merci, Elie se recouche !

Nous mesurons la miséricorde et la compassion de notre Père Céleste.
Quand nous sommes découragés, c'est Lui qui vient à nous, non avec des reproches mais avec des paroles réconfortantes et encourageantes.


Car le chemin est trop long pour toi !

Mais Elie n'est pas guéri. Alors l'ange revient encore avec des gâteaux et cette fois-ci, l'ange lui dit que le chemin est trop long pour toi ! 1 Rois 10 /7
Notre Père Céleste reconnaît qu'il y a des choses top dures pour notre personne humaine. Non la vie chrétienne n'est pas facile. Le paradis sur la terre n'existe pas il nous est réservé là-haut dans le Ciel. Le Seigneur nous a promis de nous donner le Saint Esprit pour nous aider dans les voies qu'Il nous tracées. Le chemin du Ciel est étroit mais Dieu nous accompagne.
Et regardez le miracle venu du ciel. Elie mangea et but une seconde fois, et cette fois-ci avec la force que lui donna cette nourriture, Elie marcha quarante jour et quarante nui, jusqu'à la montagne de Dieu 1 Rois 19/8

Il est bien dit avec la force que lui donna cette nourriture !
Ce n'est pas avec ses forces, mais avec les forces qu'il a reçu du ciel.
Et il n'a marqué aucun signe de fatigue !

Nous avons des leçons à prendre :
Tout chrétien a besoin des forces d'En haut, l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Un enfant de Dieu qui ne lit pas sa Bible régulièrement aura bien des problèmes et des découragements et son avenir n'est pas garanti

Tout chrétien a besoin de nourriture pour entretenir sa vie spirituelle personnelle, sinon il va se trouver en état de faiblesse permanente devant les problèmes de la vie

Tout chrétien doit servir Dieu et pour le servir, il faut qu'il fasse comme Elie, qu'il mange encore plus car le chemin est trop long pour nous. Notre chemin nous mène au Ciel, à la montagne de Dieu.

Nous croyons que si nous faisons comme Elie, nous nous nourrissons copieusement de la Parole de Dieu, nous aurons alors la force d'aller jusqu'au bout de notre pèlerinage terrestre et de nous retrouver auprès du Seigneur

La leçon que Dieu nous donne au travers de cette faiblesse d'Elie, c'est que nous qui sommes de la même nature qu'Elie, nous avons besoin comme lui, avant tout, et chaque jour, de cette nourriture céleste que nous donne la lecture et la méditation de la Parole de Dieu.
Et grâce à cette nourriture, nous arriverons au bout de notre long chemin dans un esprit de victoire.

 

Source: top chretien

 
Partager cet article
Repost0
2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 13:48

Ce texte est la mise par écrit d'un message donné oralement par Henri VIAUD-MURAT, message qui a été enregistré sur cassette audio. Afin de garder la spontanéité de ce qui a été donné, la mise par écrit a été faite en conservant l'intégralité de l'enregistrement oral, sauf quelques modifications mineures qui étaient nécessaires à la compréhension du texte écrit.

 

Message sur la famille donné à Cayenne en Guyane française en novembre 2003.

 

 

Je voudrais vous parler ce soir des enfants, de l'éducation des enfants, des relations parents-enfants. C'est un sujet complexe, difficile, profond. Nous comprenons mieux les relations que nous, parents, devons avoir avec nos enfants quand nous comprenons quel type de relations le Seigneur notre Père a avec nous, ses enfants. C'est Lui notre Père, qui fait notre éducation spirituelle, et Il veut aussi donner à nous, parents, les moyens de faire cette éducation comme Il l'a fait avec nous, ses enfants.

 

Le Seigneur a fait l'éducation de ses enfants avec l'amour qui le caractérise. Et quand la relation dans le couple est bonne, quand les parents marchent tous deux selon l'Esprit du Seigneur, dans l'amour, la sagesse de la grâce, et non plus sous la loi des réactions charnelles, l'éducation des enfants est beaucoup plus facile. Je ne dis pas qu'elle est facile, je dis qu'elle est plus facile !

 

Nous naissons tous dans le péché. Le péché, c'est la rébellion par rapport à Dieu et à sa Parole. Il y a dans la nature humaine, dès la naissance, une racine de rébellion que l'on voit très vite se manifester dans le caractère et le comportement des enfants. Ils apprennent toujours plus vite à dire non que oui. Dire non, c'est naturel. Pour dire oui, il faut une éducation et une correction. Et si les parents sont vraiment remplis de l'Esprit et qu'ils ont crié à Dieu pour avoir la sagesse du Seigneur et que cette éducation se fait vraiment dans l'Esprit, les enfants pourront grandir dans une atmosphère, une ambiance, qui est propice à leur développement. Ce n'est pas une garantie que tous vont immédiatement se tourner vers le Seigneur et marcher par l'esprit, mais c'est au moins la garantie qu'ils vont bénéficier dans le foyer de la meilleure atmosphère spirituelle possible. Et l'atmosphère spirituelle la meilleure, c'est quand les parents s'entendent bien, quand ils ont une bonne relation avec le Seigneur et entre eux, et que tous les deux donnent vraiment un exemple, et fournissent à leurs enfants l'amour, la sagesse dont ils ont besoin pour être bien éduqués.

 

Je commencerai par lire dans l'épître aux Colossiens au chapitre 3, à partir du verset 18 : « Femmes soyez soumises à vos maris comme il convient dans le Seigneur. Maris aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles. Enfants obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur. Père n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent ».  Il y a beaucoup de choses dans ces quelques versets ! Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents ! Bien sûr, la limite c'est toujours le péché, mais vous remarquez la différence entre ce qu'il dit aux femmes et ce qu'il dit aux enfants. Le Seigneur, par la bouche de Paul dit : « femmes, soyez soumises »  et il dit : « enfants obéissez. »  ce n'est pas la même chose !

 

Un enfant n'a pas nécessairement le discernement spirituel pour savoir à partir de quel moment le Seigneur lui montre qu'il doit dire oui ou non, et c'est pour cela que l'état spirituel des parents est tellement important, parce que si des parents qui sont dans la chair commandent des choses injustes à leurs enfants, les enfants vont obéir, mais ça ne va pas leur faire du bien ! Alors qu'une femme chrétienne qui est en communion avec son Seigneur n'obéira pas à des commandements de son mari qui sont injustes, tout en restant soumise dans son cœur, c'est-à-dire, douce et paisible, sans révolte ni rébellion.

Il est donc important de savoir que nos enfants doivent être entraînés dès le plus jeune âge à obéir à des commandements justes. C'est la responsabilité des parents de faire appliquer la Parole qui dit : « Enfants obéissez en toutes choses à vos parents ».  L'entraînement à l'obéissance des enfants commence dès les premiers mois de la vie après la naissance, et au maximum dans les trois premières années. Les réflexes d'apprentissage de base sont extrêmement importants dès les premiers mois de la vie, et ensuite les premières années de la vie. Evidemment, le dosage de la correction doit se faire avec la sagesse du Seigneur, mais il est important de comprendre que l'enfant à besoin d'être éduqué dès le début de sa vie et qu'il sente qu'il y a des barrières à ne pas franchir.

 

 

L'enfant doit sentir qu'il y a une discipline, et que cette discipline est là pour l'aider à grandir, comme un tuteur aide à grandir une jeune plante. Cette discipline est quelque chose que Dieu a prévue, parce que l'enfant en a besoin pour sa croissance spirituelle. Il y a des théories éducatives qui disent : "Si tu laisses l'enfant sans contraintes, il va se développer correctement, il va se sentir libre", mais c'est faux ! L'enfant livré à lui-même n'a pas de points de repère, il ne sait pas où aller, et il en est malheureux ! L'enfant a besoin de barrières, d'un cadre qui le sécurise. Ce cadre, c'est celui du Seigneur, de sa Parole, et de ce que ses parents remplis de l'Esprit lui donnent comme éducation.

 

 

 

Dans les exhortations que Paul donne à la famille, il commence à parler aux parents, et ensuite il s'adresse aux enfants. C'est le cas dans ce passage : « enfants obéissez en toutes choses à vos parents ».  Cet entraînement à obéir n'est pas naturel. Le réflexe naturel de l'enfant, c'est la désobéissance. C'est inné. c'est dans son caractère, c'est la loi du péché et de la mort qui est inscrite à l'intérieur du corps de péché que chaque enfant hérite de ses parents. Il est donc important qu'une discipline l'entraîne à s'échapper de la contrainte de la désobéissance et de la rébellion qui sont innées en lui.

 

 

 

Dans l'épître aux Ephésiens, au chapitre 5, et au verset 22, Paul s'adresse aux femmes, et au verset 25, il s'adresse aux maris. Remarquez qu'il dit : « femmes soyez soumises... » , et : « maris aimez... ».  C'est exactement ce que nous venons de lire dans Colossiens 3:18. Cette insistance montre que le point faible des maris, c'est le manque d'amour, et le point faible des femmes, c'est le manque de soumission. Et Paul met l'accent pour chacun sur son point faible dans la chair.

 

 

 

Ensuite, au chapitre 6 de l'épitre aux Ephésiens, Paul s'adresse aux enfants et il dit : « Enfants obéissez à vos parents selon le Seigneur » . Là, il ajoute cette précision : « selon le Seigneur » . Cela veut dire que des enfants de famille chrétienne, éduqués dans une atmosphère spirituelle, même très jeunes, vont être formés rapidement pour discerner ce qui est juste selon le Seigneur. Et ils doivent obéir à leurs parents : « car cela est juste » .

 

 

 

« Honore ton père et ta mère » . Pour honorer son père et sa mère, l'enfant doit connaître la Parole de Dieu qui le lui commande, et être capable de le faire dans l'esprit. « (C'est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre »  (Ephésiens 6:1-3). Honorer son père et sa mère, ça veut dire lui obéir selon le Seigneur, et en plus, lui rendre honneur ! Pierre dit la même chose aux maris : « honorez vos femmes »  (1 Pierre 3:7), c'est-à-dire : rendez-leur honneur. En général, on rend honneur à quelqu'un qui a une position élevée, on l'élève publiquement. Et les enfants doivent apprendre à honorer leurs parents, dans l'esprit selon le Seigneur.

 

 

 

Les enfants reçoivent normalement tout ce que des parents chrétiens peuvent leur donner de la part du Seigneur. Les parents donnent leur amour, leur affection, ils pourvoient aux besoins matériels, aux besoins éducatifs, et avant tout aux besoins d'enseignement de la Parole du Seigneur, ce qui est le rôle du père en particulier. C'est le rôle du père d'alimenter la famille. Il l'alimente non seulement sur le plan financier et matériel, mais il l'alimente avant tout par la distribution régulière de la Parole du Seigneur. Le père doit comprendre que les enfants, pour grandir dans le Seigneur, ont besoin de connaître sa Parole. Ils ont besoin d'avoir cette Parole arrosée dans la prière commune du mari et de la femme, pour leurs enfants et c'est le père qui a la responsabilité première chaque jour, d'instruire, d'enseigner, de corriger, tout au long de la journée, et à des moments particuliers, de donner un enseignement biblique régulier à ses enfants.

Et j'exhorte les parents chrétiens et notamment les pères chrétiens à ne pas démissionner au profit de l'école du dimanche ! L'école du dimanche ne doit pas être le lieu d'enseignement biblique des enfants. L'école du dimanche, c'est un complément, c'est quelque chose qui est apporté en plus, mais la base de l'enseignement biblique, c'est la maison, c'est le père, c'est la famille. Si les parents ne donnent pas l'éducation biblique à leurs enfants dans leur famille, les enfants auront l'impression que c'est quelque chose de secondaire. Et quand ils iront à l'école du dimanche, ils n'auront pas l'impression que c'est si important que ça, puisqu'à la maison on ne parle pas de la Parole de Dieu, ou on en parle très peu. Cette situation arrive quand celui qui est le responsable, le pasteur de sa famille, le père, ne fait pas son devoir de pasteur et chef de son foyer. Il est donc important que l'enfant comprenne que tout ce qui se passe à l'église n'est pas autre chose que la suite normale de ce qui se passe à la maison.

 

 

Je relis le verset 2 : « Honore ton père et ta mère afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps ! »  C'est vraiment la condition et la promesse du Seigneur ! Rendez-leur honneur. On vit dans un monde de plus en plus dur, où les enfants abandonnent leurs parents à un âge avancé, pour les mettre dans des mouroirs. Vous avez vu ce qui s'est passé l'été dernier lors de la canicule, où quinze mille personnes âgées sont mortes et des centaines n'ont pas été réclamées par leurs propres enfants. Il a fallu faire des recherches, quelquefois longues, pour trouver les enfants, qui ne savaient pas que leurs parents étaient morts dans le lieu où ils les avaient mis. C'est un signe de dégénérescence sociale grave, sérieux, qui montre à quel point la société et le monde sont arrivés aujourd'hui. Il ne faut pas que cet esprit pénètre dans l'Eglise. Nous devons prendre soin de nos parents, nous occuper d'eux jusqu'à leur mort, les aimer, les entourer et les honorer.

 

 

 

Je relis Ephésiens 6:1 : « Enfants, obéissez à vos parents ».  L'entraînement à l'obéissance, la formation à l'obéissance, doit se faire dès les premiers mois de la vie. L'éducation des enfants à l'obéissance doit porter sur deux points capitaux importants. Il y a deux choses que les parents ne doivent pas tolérer chez les petits enfants : le mensonge et la rébellion. Comme le mensonge et la rébellion se manifestent très tôt dans la nature humaine (qui est une nature de péché), la correction devra porter essentiellement sur ces deux points-là. Chaque fois qu'on se rend compte qu'il y a rébellion ou mensonge, il faut corriger, sans laisser passer une seule fois.

 

 

 

Nous avons besoin de la sagesse du Seigneur pour savoir quel type de correction il faut appliquer, car ce sera souvent différent d'une fois à l'autre. Parfois ce sera un simple avertissement, parfois, ce sera plus sérieux, mais en tout cas, l'enfant doit savoir immédiatement que le mensonge et la rébellion ne se tolèrent pas dans la famille. Ils ne sont pas tolérés car ils sont à la racine même de la nature de péché. Evidemment, si on ne le tolère pas, ça veut dire qu'au niveau des parents, on ne le pratique pas non plus. Cela va de soi que si nous, parents chrétiens, nous efforçons de marcher par l'esprit, nous ne tolèrerons pas dans nos propres vies le mensonge et la désobéissance, parce que nous aimons le Seigneur, et nous devrons apprendre très tôt à nos enfants que dans notre famille le mensonge et la désobéissance ne sont pas tolérés.

 

 

 

Je connais des familles chrétiennes où les parents, parce qu'ils sont fatigués, surchargés, tolèrent la désobéissance et le mensonge en permanence ! Ils disent une parole en l'air : "Si tu fais ça, tu vas être puni !" L'enfant désobéit et la punition ne vient pas !

 

Les parents disent une deuxième fois. - "Attention, je t'ai prévenu, si tu le fais tu vas être puni !" Deuxième fois, c'est fait, mais la punition ne vient pas. La punition vient finalement, mais après la cinquième ou sixième désobéissance. C'est trop tard, l'enfant a déjà compris dans sa tête que ce n'était pas si grave que ça, et qu'il pouvait finalement désobéir plusieurs fois sans recevoir la correction qui était pourtant prévue et annoncée. Et s'il transpose cela en grandissant par rapport à son Père céleste, vous voyez le genre de comportement du chrétien par la suite : "Oh chez moi, mes parents chrétiens, qui ont été éduqués dans le Seigneur, et qui devaient connaître la Parole, ont laissé passer les mensonges et la désobéissance, alors mon bon Père céleste va en faire autant."

Ne tolérons aucune désobéissance, il faut que l'enfant apprenne que les parents ne toléreront pas la désobéissance et la rébellion, et que la punition viendra dès la première fois ! Les enfants pourront ainsi pousser avec un tuteur qui est bien droit. Si le tuteur est tordu, l'enfant, en grandissant, poussera de manière tordue. Le tuteur droit, c'est la loi de la Parole du Seigneur. L'enfant ne doit pas être éduqué dans une atmosphère légaliste et dure, il doit être éduqué dans l'amour, dans la fermeté de la Parole, mais à son niveau, il va comprendre que cette fermeté de la Parole se manifeste par des commandements précis, qu'il devra exécuter. Dans un premier temps, il exécutera ces commandements en obéissant comme il peut, en commençant dans la chair, en s'efforçant d'obéir par ses propres forces, mais il aura compris que c'est important d'obéir, que c'est important de ne pas mentir, que c'est important de ne pas se rebeller. Il ne va pas y arriver, ce n'est pas le fait de le corriger qui va lui permettre d'arriver à ne plus mentir ou à ne plus désobéir, mais dans sa conscience, il apprendra que c'est important de l'éviter à tout prix. Et en grandissant, ses parents aidant dans la prière, l'enfant va recevoir du Seigneur la force et l'Esprit nécessaire pour obéir dans l'Esprit, pour éliminer le mensonge et la rébellion qui sont les racines les plus mauvaises dans la nature de péché qu'il a reçue.

 

 

Je vais vous lire quelques versets du livre des Proverbes. Les Proverbes de la Bible sont très riches en conseils pratiques spirituels pour l'éducation des enfants. Je commencerai par le chapitre 22 et au verset 15 : « La folie est attachée au cœur de l'enfant, la verge de la correction l'éloignera de lui » . La verge, c'est le bâton, la baguette, ou la correction physique, la fessée. « La folie est attachée au cœur de l'enfant »  ! La folie est dès la naissance attachée à la nature humaine. C'est évidemment la folie par rapport à la sagesse de Dieu ! La sagesse du monde est de la folie par rapport à la sagesse de Dieu. Cette folie est attachée au cœur de l'enfant dès la naissance. Elle se manifeste par le mensonge et la rébellion, et la verge de la correction l'éloignera de lui. Ça commence par la correction.

 

 

 

Au chapitre 23 et au verset 13, nous lisons : « N'épargne pas la correction à l'enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra pas, en le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts » . Quand on va appliquer l'instruction : "frapper de la verge", il ne s'agit pas d'être le tortionnaire brutal qui va frapper à la première occasion, ce qui développera encore plus la rébellion chez l'enfant. Ça doit être fait dans l'amour, dans l'Esprit, dans la sagesse, mais il ne faut pas éviter la correction.

 

 

 

Toute correction doit être faite dans l'amour. On ne doit pas appliquer la correction sous l'impulsion de la colère immédiate. En tout cas, si jamais ça ce produit, si l'enfant désobéit et qu'on se laisse prendre par la colère parce qu'on n'est pas dans l'Esprit, ne le corrigez jamais sur le moment, mais attendez un peu, dites à l'enfant : "Prends patience, je reviens", et allez faire un tour. Allez faire un tour, et remettez-vous dans l'Esprit. Puis ensuite dites avec amour à l'enfant : "Mon petit, voilà ce qui s'est passé, je t'aime, mais il faut que je te corrige, viens !" Ne le corrigez pas devant tous les autres, ne le faites pas devant ses frères et sœurs, mais prenez-le à part, expliquez-lui ce qu'il a fait. Entretenez le dialogue avec lui, dites-lui que c'est mal, et avec des mots simples à son niveau, dites-lui pourquoi c'est mal, et dites-lui que vous, père terrestre, vous avez été mandaté par le Père céleste pour éduquer votre enfant. Dites-lui que vous, papa, vous êtes aussi l'enfant d'un Père céleste qui Lui aussi est en train de vous éduquer et de vous corriger aussi.

 

 

 

Quand c'est fait de cette manière, je vous assure que les enfants comprennent. Ils savent que c'est juste, ils l'acceptent, plus ou moins bien, ça fait mal quand même, mais ils comprennent dans leur conscience que c'est juste et c'est ça qui est important. Une correction qui est donnée dans la violence, dans l'immédiat, publiquement, qui a humilié l'enfant, cela produit l'effet inverse.

 

Au chapitre 29 de Proverbes et au verset 15 : « La verge et la correction donnent la sagesse mais l'enfant livré à lui-même fait honte à sa mère » . La verge et la correction d'un petit enfant, c'est l'instrument que le Seigneur nous donne, mais c'est un instrument qui doit être entre des mains sages et aimantes.

 Quand nous corrigeons nos enfants, il faut faire passer ce message : "Mon enfant, je suis en train de lutter contre le péché qui se manifeste en toi, et pour le moment, c'est la discipline de la correction que je dois utiliser pour te le faire comprendre. Tu vas donc comprendre que pécher c'est mauvais, et en grandissant tu comprendras comment être libéré de l'esclavage du péché, tu vas comprendre comment marcher par l'esprit, mais au stade où tu en es, tu as besoin de la discipline, de la correction".

 

 

Et avant que nous ayons l'esprit ouvert à la marche par l'esprit, Dieu doit faire de même pour nous. Combien de temps nous avons dû passer sous la verge de la correction divine ! Et nous continuerons à passer sous la verge de la correction divine si c'est nécessaire, pour nous faire comprendre que le péché est haïssable aux yeux de Dieu. Le péché n'est pas haïssable à nos yeux quand nous venons sur cette terre, et le Saint-Esprit commence à nous convaincre de péché. Mais la verge de la correction divine contribue énormément à nous faire comprendre à quel point le péché est haïssable pour Dieu, et Il utilise largement la correction pour Ses enfants : « Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils :  Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur et ne perds pas courage, lorsqu'il te reprend »  (Hébreux 12:4).

 

 

 

Les enfants ne doivent pas être découragés par la correction. Nous devons éviter d'irriter nos enfants. Comment est-ce qu'on pourrait irriter nos enfants ? En les corrigeant d'une manière injuste ou d'une manière brutale, d'une manière charnelle, sans enseignement, sans explication préalable.

 

 

 

Alors que quand nous sommes animés de l'esprit d'amour et de sagesse du Seigneur, on peut leur dire avec amour : "Mon fils bien-aimé, ne méprise pas la correction que je suis en train de te donner, ne perds pas courage, et comprends que si je fais ça, c'est vraiment parce que je t'aime et que j'ai à cœur avant tout, ton intérêt spirituel. Si je le fais, ce n'est pas parce que tu m'embêtes, que tu m'empêches de lire mon livre, ou que tu me gènes dans mes activités, c'est parce que j'ai vraiment à cœur ton bien spirituel". Et l'enfant sent quand nous l'aimons de cet amour-là. C'est l'amour du Père céleste dans le cœur d'un père, qui se traduit par cette correction, et quand elle est donnée dans cet amour-là, l'enfant ne peut pas manquer de le sentir.

 

 

 

Je parle du père mais je dois aussi parler de la mère, puisque la mère aussi est amenée à corriger. Il faut que les deux parents soient associés dans ce travail-là. Il ne faut pas que l'enfant ait l'impression qu'il y a un des parents qui corrige et l'autre qui est plus cool. Lorsque c'est le cas, l'enfant va toujours passer par celui qui est cool, parce que l'autre parent est trop sévère. L'enfant ne doit pas percevoir les parents comme étant en opposition dans leur coeur quant aux moyens à utiliser pour la correction et l'éducation de leurs enfants.

 

 

 

L'éducation des enfants est un sujet qui doit toujours être replacé dans le cadre général de l'entente spirituelle du couple. Un couple qui ne s'entend pas bien spirituellement est un couple qui n'est pas en mesure de bien éduquer ses enfants. Les enfants ont un très bon discernement pour remarquer la moindre défaillance, la moindre faille dans l'entente spirituelle des parents, et ils en profiteront, parce qu'ils sont dans la chair, et leur chair les amènera à profiter de cette faille-là.

 

 

 

Les parents doivent veiller avant tout à établir entre eux ce lien spirituel profond, dans l'esprit, et ce lien aussi qui consiste à être d'accord sur l'éducation des enfants, sur les moyens de correction, sur la discipline. Il faut en parler entre parents, prier ensemble et l'appliquer, afin que les enfants ne soient pas placés dans une situation où l'un des parents n'est pas d'accord avec ce que fait l'autre. C'est vraiment capital ! Alors vous voyez tout l'arrière-plan qui est nécessaire, la prière commune des parents. Des parents qui ne prient pas ensemble sont des parents incapables d'élever leurs enfants comme il le faudrait. J'exhorte les parents à prendre du temps pour prier ensemble, pour eux, pour leur foyer, pour leurs enfants. Ensemble, à des moments qu'ils choisiront bien sûr, et cette prière commune va souder les parents dans l'unité de l'esprit.

Je poursuis : « Supportez le châtiment car c'est comme des fils que Dieu vous traite. Quel est le fils qu'un père ne châtie pas ?  (Malheureusement, il y a beaucoup de fils que les pères ne châtient pas) Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils »  (Hébreux 12:7). Est-il juste de traiter nos propres enfants comme des enfants illégitimes ? C'est-à-dire qu'on ne les corrige jamais, on va les laisser pousser comme des herbes sauvages ! Quelle que soit notre situation familiale qui peut être parfois difficile, si nous avons des enfants, nous devons comprendre que c'est à nous de faire le maximum pour essayer de les éduquer et de les corriger comme le Seigneur le veut.

 

 

« D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés  (un enfant qui n'est jamais châtié par son père ne le respectera pas, et il ne faut pas s'étonner ensuite qu'un enfant qui grandit ait une telle attitude envers son père s'il n'a jamais été corrigé ou châtié dès la plus petite enfance), ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon, mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse  (et notamment pour l'enfant qui est corrigé), et non de joie, mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice »  (Hébreux 12:9-11).

 

 

 

Il y a une tristesse qui est causée par le châtiment. La correction rend triste, mais quand c'est une correction qui est faite dans l'Esprit, elle va produire une tristesse selon Dieu. Une correction qui est faite dans la chair, sous l'emprise de la colère ou de l'injustice, va produire une tristesse selon le monde qui va produire la mort. Une mauvaise correction, injuste, dans la chair, va produire la rébellion. Une bonne correction faite dans l'Esprit du Seigneur va produire la tristesse selon l'Esprit du Seigneur, parce que l'Esprit de Dieu va accompagner cette correction pour convaincre de péché.

 

 

 

Dans 2 Corinthiens 7, l'apôtre Paul rappelle aux Corinthiens, qui étaient vraiment très charnels, qu'il avait dû les attrister. Il dit au verset 8 : « Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m'en repens pas . Et si je m'en suis repenti, car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a porté à la repentance ».  Vous voyez le but d'une correction administrée avec amour, mais avec fermeté et explication. Quand une correction est infligée ainsi à un enfant, le Saint-Esprit va travailler dans son cœur, et cet enfant va comprendre la cause de la correction, et va comprendre dans quel but il a été corrigé, et il va recevoir la tristesse qui vient de Dieu. Et il comprendra que cette tristesse vient du fait qu'en désobéissant ou en mentant ou en étant rebelle, finalement, il a attristé le Seigneur, il a attristé ses parents qui l'aiment et cette tristesse va travailler dans son cœur pour le pousser à la repentance.

 

 

 

Il dit au verset 9 : « Car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort » . La tristesse du monde produit la mort. La tristesse selon Dieu est donnée par le Saint-Esprit, elle nous révèle notre péché et nous permet de nous mettre devant le Seigneur pour Lui demander pardon. C'est ce qui se produit dans le cœur des enfants quand ils sont corrigés dans l'amour et dans l'Esprit. Cette tristesse selon Dieu va être produite par le Saint-Esprit dans leur cœur, et ils vont apprendre à demander pardon à Papa, à Maman, et à Dieu !

 

 

 

Et il ajoute au verset 11 : « Cette même tristesse selon Dieu quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! » . Le Saint-Esprit nous est donné pour nous convaincre de péché, de justice et de jugement, et la conviction de péché commence par cette tristesse, qui me pousse à dire : "J'ai péché, j'en suis profondément attristé, mais par l'Esprit de Dieu, cette tristesse me fait tourner les yeux vers Jésus, qui a subi un tel châtiment et de si grandes souffrances à cause de mon péché".

 

 

 

Nous devons regarder dans le miroir de la Parole pour voir si la repentance produite dans notre vie correspond bien à la repentance selon Dieu. Cette tristesse profonde dans le cœur doit produire les sept éléments de la vraie repentance selon le Seigneur, ces sept éléments de ce verset 11 que je viens de lire dans 2 Corinthiens , au chapitre 7.

La correction doit produire sept choses, et en premier l'empressement ! L'action du Saint-Esprit va amener l'enfant corrigé à une profonde tristesse, qui l'amènera à une vraie repentance, repentance qui va produire l'empressement. Quel empressement ? Un empressement à être vraiment débarrassé de ce péché ! Un empressement à se jeter aux pieds du Seigneur pour réclamer son aide ! Un empressement a ne pas laisser traîner ces choses ! C'est ça qui va être produit dans le cœur de l'enfant par une bonne éducation, avec l'aide du Saint-Esprit.

 

 

Deuxièmement, cette tristesse selon Dieu va produire la justification selon le Seigneur. La justification divine, ce n'est pas la justification qui consiste pour l'enfant à essayer de se justifier pour se donner de bonnes excuses, mais cette tristesse selon Dieu va produire la justification selon le Seigneur, qui consiste à se jeter aux pieds de Jésus pour recevoir son pardon. C'est par le pardon de Jésus que l'enfant va réaliser qu'il est justifié, lavé, rendu juste par le sang du Seigneur.

 

 

 

Troisièmement, la correction produit l'indignation ! Indignation contre qui ? L'enfant va-t-il s'indigner contre le diable qui l'a poussé à pécher ? Non, il va s'indigner contre lui-même, de s'être laissé aller à pécher, il va s'indigner contre lui-même d'avoir laissé la chair le dominer. L'enfant va être entraîné à cette indignation.

 

 

 

Quatrièmement, la correction produit la crainte, la crainte de Dieu ! Crainte, parce que le jugement de Dieu commence par sa maison. L'enfant doit avoir la crainte de la correction de son père comme nous, parents, devons avoir la crainte de notre Père. Dieu est un Dieu d'amour, mais si nous négligeons la correction de notre Père, si nous négligeons sa Parole, si nous négligeons l'obéissance de cœur, si nous laissons le péché rester dans nos vies en pensant que ce n'est pas si grave que ça, que nous sommes quand même sous la grâce de Dieu, que nous avons un bon Dieu, qu'Il va quand même nous bénir, les conséquences d'une telle attitude seront certainement très graves.

 

 

 

Quelle crainte de Dieu la correction doit produire ! Dans l'Eglise primitive, l'action du Saint-Esprit était puissante. Nous lisons dans Actes 2:43 : « La crainte s'emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres » . Et au chapitre 5, nous voyons qu'Ananias et Saphira s'étaient mis d'accord pour faire croire à l'église que leur don représentait tout le prix du bien qu'ils avaient vendu, alors que c'était un mensonge. Pourquoi le faisaient-ils ? Je n'en sais rien, ils voulaient sans doute montrer à quel point ils étaient généreux, mais le Saint-Esprit a vite dévoilé cela, et ils sont tombés raides morts ! « Une grande crainte s'empara de toute l'assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses »  (Actes 5:11).

 

 

 

Cette crainte vient de ce que nous avons affaire à un feu dévorant. Notre Père est un Dieu saint, un Dieu d'une sainteté parfaite ! Il nous connaît, Il nous aime tels que nous sommes, et Il a tout prévu pour que nous puissions sortir du péché et entrer dans sa sainteté. Il nous est dit dans Hébreux 12 que la correction de Dieu nous est donnée pour nous faire participer à sa sainteté, c'est une action de sa grâce : « Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté »  (Hébreux 12:10).

 

 

 

La crainte de Dieu dans le cœur est salutaire parce qu'elle va donner une répulsion du péché, non pas simplement parce que je crains la correction, mais parce que je crains de déplaire à mon Dieu, je crains de l'attrister dans son cœur, je crains de mépriser le grand sacrifice de Jésus.

 

 

 

Cinquièmement, la correction produit un désir ardent. Quel désir ardent ? Celui de se remettre en communion avec Dieu, de se remettre sur les rails, de ne pas attendre. Ensuite, sixièmement, la correction produit le zèle. Ce n'est pas un zèle selon la chair, c'est un zèle selon l'Esprit. Et enfin, septièmement, la correction produit une punition. Il ne parle pas de la punition de Dieu ! Il parle du fait que je m'inflige la punition de la croix à moi-même. Appliquer la croix, c'est la mort au péché, c'est renoncer au péché, par la foi. C'est ça la punition ! Et ces sept éléments sont produits par la vraie tristesse selon l'Esprit, tristesse qui résulte de la correction de Dieu.

 

 

 

Je dis tout cela dans le cadre de l'éducation des enfants. Le fait d'apprendre à corriger nos enfants dans l'Esprit avec amour et fermeté et en instruisant, va produire tout cela dans le cœur de l'enfant, parce que le Saint-Esprit va travailler avec nous, parents chrétiens.

Je lis dans 1 Corinthiens 11, à partir du verset 27 : « C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts »  (sous-entendu : morts avant le temps, prématurément car ils n'auraient pas dû mourir à cette époque-là de leur vie). Et pourquoi ces nombreuses maladies, infirmités, et morts prématurées ? Parce que beaucoup ont pris la cène indignement, en étant dans le péché, en le sachant et en n'ayant pas fait ce qu'il faut pour en sortir, c'est-à-dire, s'éprouver soi-même, et confesser le péché au Seigneur. Il dit au verset 31 : « Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés, mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur  (corrigés), afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde » .

 

 

Quand je corrige mes enfants dans cet esprit-là, je leur apprends qu'il y a un jugement sur le pécheur ! De même qu'il y a un jugement sur nous, parents, quand nous péchons et que nous ne voulons pas nous repentir ! Pour nos enfants, nous allons appliquer la correction, une privation ou quelque chose qui va le faire souffrir, mais nous, nous devons savoir que si nous résistons en tant que parents, au Seigneur, la verge du Seigneur, ça va être l'épreuve, la difficulté, la maladie, l'infirmité ou la mort prématurée, si le Seigneur le juge nécessaire.

 

 

 

Et nous devons enseigner à nos enfants que le Seigneur a pour objectif notre perfectionnement, qu'Il n'est pas un Dieu méchant, un Dieu mauvais, qu'Il est un Dieu plein d'amour et de miséricorde, et s'Il juge que nous devons être corrigés, c'est pour ouvrir nos yeux pour que nous apprenions à nous juger nous-mêmes, à la lumière du Saint-Esprit, à la lumière de sa Parole, et Il va nous fournir tout ce qu'il faut pour nous juger nous-mêmes. C'est la raison pour laquelle l'éducation des enfants qui passe par la correction, doit impérativement être accompagnée d'un enseignement de la Parole, et de la prière pour que son cœur soit touché.

 

 

 

Et cet enseignement, c'est tout d'abord que le péché n'a plus de pouvoir sur ceux qui sont à Jésus. Dans la première épître de Jean, au chapitre 3 et au verset 4, l'apôtre dit : « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a pas en lui de péché » . Dieu nous a tout donné pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. Par la puissance de la Croix, Il nous a donné le moyen suprême pour être définitivement coupé de la chair, qui est l'origine même de tous les péchés, et nous avons en nous Celui qui a remporté la victoire et qui est le grand vainqueur, Celui qui ne peut pas pécher, et Celui qui nous a donné un esprit nouveau, esprit qui ne peut pas pécher. « Quiconque demeure en lui ne pèche pas »  (1 Jean 3:6). demeurer en Christ, c'est demeurer dans l'Esprit, c'est savoir ce qu'est marcher par l'esprit et quand on demeure en Lui, on ne pèche pas. Je ne dis pas que c'est impossible de pécher, ce serait une fausse doctrine. Tant qu'on est sur cette terre, à chaque instant il est possible de tomber dans le péché, si nos yeux se détournent de Christ, si nos yeux se détournent de sa Parole et de la foi qu'Il nous donne.

 

 

 

Il dit aussi au verset 8 : « Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu » . Qu'est-ce qui est né de Dieu en nous ? C'est notre esprit régénéré. Notre esprit régénéré reçu à la nouvelle naissance est né de Dieu. C'est par notre esprit régénéré dans lequel habite le Saint-Esprit que nous sommes fils et filles de Dieu. Nous avons reçu par notre nouvelle naissance le cadeau d'un esprit nouveau régénéré, fait à l'image de Dieu. Cet esprit n'est pas attiré par le péché, il ne peut pas pécher. C'est seulement si je marche dans la chair que je peux pécher !

D'où le message de la Croix, qui doit être enseigné aux enfants dès leur plus jeune âge. J'ai eu l'occasion de parler du message de la Croix, de la nouvelle naissance et de la marche par l'Esprit à une petite fille de cinq ans. Et elle a compris, par la grâce du Saint-Esprit ! Je ne dis pas qu'elle a tout compris, mais elle a compris. Elle s'appelle Pierrette, et à un moment donné où elle avait fait une bêtise, le Saint-Esprit l'a reprise, elle a compris que c'était un péché, elle est allé trouver ses parents, et elle a dit : "Tu sais papa, c'est la vieille Pierrette qui a fait ça, ce n'est pas la nouvelle !" Elle essayait sans doute d'éviter la correction, mais elle avait compris d'où venait la source de son péché, de la vieille nature qu'elle avait héritée à sa naissance. Et elle savait déjà, à son âge, qu'il y avait une nouvelle Pierrette qui pouvait recevoir de Dieu la grâce d'apprendre à ne plus pécher, et d'avoir la puissance de ne plus pécher, par l'union que nous avons en Christ quand nous marchons par l'esprit.

 

 

Et c'est ce que nous devons apprendre à nos enfants, le plus vite possible, pas seulement les corriger (c'est nécessaire), pas seulement leur imposer la discipline de ne plus pécher, mais leur donner par l'enseignement, l'ouverture spirituelle pour comprendre que le seul moyen qu'ils auront d'être débarrassés de l'esclavage de la chair, c'est la nouvelle naissance et l'apprentissage de la marche par l'esprit.

 

 

 

Nous allons en rester là pour ce soir. Je me suis efforcé de tracer un cadre spirituel général, car je ne voulais pas entrer dans des listes de mesures à appliquer selon chaque cas particulier, ce qui n'aurait aucun intérêt, mais le fait d'avoir tracé ce cadre général doit être suffisant pour nous permettre de comprendre dans quel état d'esprit on doit éduquer et discipliner nos enfants. Je rappelle que les deux conditions essentielles sont, premièrement notre relation personnelle avec Jésus, et deuxièmement l'union spirituelle des parents pour exercer la bonne discipline et donner le bon enseignement.

 

 

 

 

 

Prions : "Seigneur notre Père, je veux te remercier parce que tu es un bon Papa et nous qui sommes tes enfants, nous pouvons êtres parfaitement confiants dans la qualité de l'éducation et de l'enseignement que tu nous donnes. Je veux te bénir parce que tu nous as donné ton Esprit, ta Parole, et un Sauveur merveilleux, le sang puissant de Jésus pour effacer nos péchés, ton Esprit pour nous faire entrer dans la vie de l'Esprit. Seigneur, je sais que tu nous as confié à nous, parents, une grande responsabilité, d'éduquer nos enfants en Toi. Fais-nous la grâce, Père, de pouvoir les éduquer dans l'Esprit, de pouvoir les corriger dans l'Esprit, de pouvoir les enseigner dans l'Esprit, et de leur montrer qu'ils peuvent eux aussi, dès le plus jeune âge, entrer dans la vie nouvelle, qu'ils peuvent recevoir la grâce, la puissance de ton Esprit, pour apprendre ce qu'est la marche par l'esprit. Père Saint, je te confie cette parole précieuse dans le cœur de tous tes enfants, dans le cœur des petits aussi qui peuvent être là ce soir et entendre ce message, et nous nous en remettons à ta grâce souveraine et je veux te bénir du fond du cœur de tout ce que tu fais en nous, au nom de Jésus-Christ, Amen."

 

Partager cet article
Repost0